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dimanche 20 avril 2025

Boards of Canada. New Seeds. 2023

La première image ? Un moment fort de n'importe quel film. Ce morceau a quelque chose de puissant et de très cinématographique.

Je ne connais pas bien ce groupe mais il me fait penser que j'ai découvert avec bonheur récemment le Canada lors de retrouvailles familiales.

Très beau moment donc et un hymne à l'imagination lorsqu'elle galope, galope, mais jusqu'au où ?  


jeudi 10 avril 2025

I put a spell on you. Alan price

La première image ? Une époque mythologique, féconde, les années 60, qui a donné naissance à des moments cinématographiques et musicaux hors normes.

Parmi les histoires qui m'ont toujours travaillé, il y a ces morceaux immortels, ces tubes pris et repris des milliards de fois ici et là-bas.

Et je pense forcément à I put a spell on you (Screamin Jay Hawkins) dont j'invite chacun à découvrir ce qu'en fut la genèse... Particulièrement alccolisée.

En découvrant cette version de Alan Price, je me suis convaincu que nous avions là la plus belle version qui soit, la plus académique, mélodique, lyrique de ce morceau souvent trituré, torturé, cinglé...

Un maestro !

lundi 7 avril 2025

Vinicius De Moraes & Toquinho

La première image ? Un homme arrivé au sommet, parvenu, ayant atteint ses objectifs. Mais il manque toujorus quelque chose d'essentieL Isolé, orphelin, quelque chose se dérobe, une absence se précise...

Il est à la veille de céder ses parts dans une entreprise qu'il a créée. Et le passé ressurgit alors.

De la mélancolie, des souvenirs  précieux et la dureté qui construit un destin fait de paillettes et de tapis rouge jusqu'à ce qu'o ouvre les yeux. Jamais trop tard.

L'essentiel toujours manque. Et Impair. 

mercredi 2 avril 2025

Frank Ocean 2025. Oui mais les années 2010 !

La première image ? Un lever de soleil sur Romainville. Au petit matin. Le ciel est empourpré. De mémoire c'est alors un certain Mac Miller qui butine dans mes oreilles. C'est probablement que Frank Ocean me rappelle beaucoup ce cher Mac Miller découvert récemment et qui nous aura quitté bien trop tôt.

Dans les deux vas, il y a un talent, un flow fou, fou. Et dans ce "Blonde" découvert avec un temps de retard, il y a vraiment tout ce qu'il vous faut de groove et de mélancolie pour quitter le moment présent, où plutôt s'y installer en prolongeant l'écoute.




dimanche 30 mars 2025

La 6, la fameuse... De Matt Bianco à Level 42. Nos années 80 bien sûr !

La première image ? 1 écran (tout petit). le 11ème étage sans ascenseur. Et la 6 (la chaîne TV) qui vient de prendre ses marques. Voilà l'époque bénie du clip video érigé en objet de culte et qui Ateindra une forme d'apogée avec les fameux clips (tournées en péloche de mémoire) de Mylène Farmer. Mais avant il y avait le jazz dansant revigorant de Matt Bianco ou les riffs de bass funky de Level 42.

Sacrée époque où l'objet (la cassette, le 33 tours, le 45 tours et le clip après tout) restent roi. 





vendredi 10 janvier 2025

Bach & Gould

La première image ? Un état général qui fait du bien même un jour de pluie. Le sentiment profond d'être avec soi-même, en paix et pour toujours.

La musique classique et ses bienfaits ? A coup sûr ! le Mantra du XVIe siècle pour une méditation transcendantale qui libère les shakras. Merci Bach, merci Gould ! Changez rien et merci pour tout.


vendredi 3 janvier 2025

Only the lonely. Frank Sinatra. 2025

La première image ? Focément un petit matin brumeux dans un parc à Romainville. Y promener un Spitz nain pendant ma convalescence. Sinatra, c'est quand même quelque chose. D'une voix, de sa voix, il touche au plus intime et soigne les plaies les plus profondes.






 



mardi 24 décembre 2024

The Cure 2024

La première image ? Le bois de Vélizy et le parc communal de Romainville. Il y a comme avec Memento Mori de Depeche Mode cette sensation qu'on nous est resté fidèle, que le voyage est bientôt fini mais que personne ne sera oublié. Que le paysage est resté le même dans le regard du spectateur que nous sommes, nous qui pensons avoir changé... Pauvres fous !

La certitude que ces 2 groupes sont vraiment des groupes immenses qui traversent les décennies sans jamais en être prisonniers, retenus. le secret ? Faire des ricochets, de merveilleux ricochets dans nos coeurs transis.  






dimanche 22 décembre 2024

Murmuure

 La première image ? Une écoute attentive sur la moquette d'ue chambre de vieil ado. L'envolée furieuse d'Ummaguma. Le genre de folie furieuse qui s'empare du personnage principal de Shock Corridor quand la pluie tombe brutalement dans le couloir de l'asile dans lequel il est venu mener une enquête qui le mènera tout droit "de l'autre côté". J'ai découvert par hasard cette curiosité qui me transporte véritablement à chaque nouvelle écoute et me conforte dans l'idée que voilà bien la Bande Originale d'un film à naître... Ambiance post-apocalyptique probablement.


Tom Zé Com defeito de fabricaçao

 La première image ? Une escapade dans un magasin de musique à Rio. Ca remonte loin. Un été au coeur d'une autre vie. De celles qui vous étaient lègères chaque fois que vous preniez un avion pour rallier tel ou tel continent à la rencotre mais à la recherhe de soi-même.

A l'époque, je débarque avec mon accent Portugais du Mozabique et les Brésiliens rigolent sacrément. C'est au cours de cet été que je découvrirai Chico César (lors d'un concert qu"'il donne à Natal).Et puis ce fameux jour de farfouille dans les rayons d'un disquaire de Rio, c'est le fantastique Tom Zé qui atterrit dans les oreilles. 25 ans plus tard, il est toujours aussi percutant !



mardi 19 novembre 2024

Noth by Prince 2004 > 2024

La première image ? Paris un peu avant l'aventure africaine. Difficile de placer précisément cet album dans la discographie richissime de Prince. Ce qui est sûr, c'est que sa sortie fut discrète, que j'avais été conquis par la puissance et la radicalté de la proposition qui bondissait du funk vers le jazz rock inperceptiblement... 4 temps, 4 mouvements, la possibilité à chaque nouvelle écoute d'un morceau qui s'étire, se développe puis se recroqueville. Pour renaître ailleurs. Plus loin. Une vie en somme.

Grand album et grand morceau que ce NORTH qui prend de la hauteur. Toujours un peu plus avec les années.  Déjà 20 ans !




dimanche 13 octobre 2024

Police

 La première image ? Dans une voiture filante en arpentant le Pays Basque. A l'époque elle revient souvent dans mes oreilles Roxanne. C'est par ici que Police est venu jusqu'à moi.

Un peu plus tard, il y eut Sting en solo et toutes les merveilles qu'il nous concocta dont l'extraordinaire Bring on the night.

Entretemps, à Vélizy, nos aînés de peu (P. Bardouil en tête) nous en firent découvrir davantage, eux qui adoraient ce groupe et plus tard Tears for fears.

Une belle époque qui hume bon le bon vieux lecteur cassette des familles dans cette Toyota des parents qui parfois quittaient la route mais toujours en musique...





mercredi 28 août 2024

Le voyage

 La première image ? Un lieu dit. Eyhéramendy à Barcus ou Laguinge Restout. Les racines familiales du côté du papa. Pays souletin, résistance au temps périssable. Chaque nouvelle nuit qui nous enveloppe de son mystère, qui résiste, qui s'empêche de se dénuder tout à fait, garde en son sein l'idée que de l'une à l'autre, d'un génération l'autre une même voix résonne, celle de l'onde particulière qui n'arrive jamais à bout de soi, se renouvelle enciore et encore et bim et bam comme un hoquet de vie.            


vendredi 5 juillet 2024

33 ans de solitude

La première image ? La pluie s'invite trois fois. Deux fois sur cette colline de Mvolye, une fois sur la fondation Muna dans le centre ville. De Fouda à Mimboman, de Nlongkak à Elig Essono, de belles années, de grands souvenirs reviennent. T bella n'est jamais loin. les années passent. C'est le relais qu'il faut assurer. En toutes circonstances.

Tout concourait ce fameux week-end à pleurer le départ des êtres chers. Comme lors des obsèques de Nanga le ténébreux. 



lundi 3 juin 2024

Paddy Mc Alooniste 1987 2003 2024


La première image ? Je sors du cinéma de Vélizy 2, comme d'un Coma. Extraction 1987. Il est 2 heures du matin. Séance de minuit, je respire le fonds de l'air, il brûle tout là dedans. Les premiers effets encore lointains du réchauffement ?

Je traverse la zone d'emplois. Ambiance du dimanche en journée Elle est déserte évidemment. Un chien aboie non loin.

Rue de Villacoublay en bord de forêt. 

J'entre, ne fais pas de bruit.

Papa est dans le salon.

Les effets du jetlag. Il revient du Costa Rica, repart semaine prochaine aux Philippines.

Fiable, solide, taiseux aussi. Il est cet outil qu'on jettera bientôt.

Il est la sagesse. Il était l'eau qui dort. Celle dans laquelle revivre, voir loin, flotter.

Amniotique le Papa.

Le temps d'une étreinte, de sa chaleur dans la nuit.

Je lu dis tout "J'ai vu le futur, papa. Ecoute moi. Maman te quittera bientôt. D'ici 3 ans tout au plus. Dans 11 ans tu viendras me rendre visite au Mozambique où je ferai mon service. Nous passerons une semaine extraordinaire tous les 2. Mémorable. La plus belle. 8 ans plus tard tu ne seras déjà plus. Entretemps, ton boulot t'aura dit merci.... Te laisse pas faire Papa !"

On s'est étreint. Fort. Puis il a dit entre deux rires étranglés par les sanglots :

"Faut bien payer tes études fiston... Allez va dormir ! On parlera de tout ça demain"

 


mercredi 22 mai 2024

L'esprit Bonga est en nous ! 1997

La première image ? Un appartement à Maputo. 1997. J'apprends le portugais, je découvre un pays fantasctico. Tout y est merveille. Les paysages, la ville, les gens,  la musique, une douceur de vivre qui contraste avec   Un couple la soixantaine vient de s'installer en provenance du Cap Vert. D'impénitents voyageurs avec dans leur besla guerre civile qui vient de finir... Ca métisse, ça ne se contecte pas d'exister ça vit fort ! C'est l'époque où je découvre Cesaria Evora. Intense émotion à l'écoute de cette grande dame alors au sommet de son art. Et puis pas loin dans le temps, c'est Bonga Angola qui raviva nos âmes d'alors. Fraîches et avide d'un vie comme ça. Lorsqu'il revient dans mes oreilles je replonge immédiatement mon âme dans ces années qui avaient du chien.


 


 

vendredi 17 mai 2024

Oraison vers le large. 1998

 



Un brumisateur géant

Pour tuer la torpeur :

Voilà le doux songe

Qui soulage mon âme.

J’inspire fébrilement

Tout au bord de ma nuit.

Le Limpopo, son râle

Je l’entends déjà qui ronfle

Chant brodé de plic et de ploc

Entrelacés, venus

Mourir à mes pieds.

De ses entrailles,

Le fleuve exhale

Un souffle indocile

Comme les effluves

D’un ventre brûlant.

Une pluie fine enfin.

M’envelopper alors,

Me mêler le corps

Aux bruissements

Dans mes oreilles, 

Ma piste aux étoiles,

Mes acouphènes.

C’est le signal, j'entre en scène

Il siffle, il brûle mon sang

M’enfoncer lentement

Dans les boues flasques,

De ces profondeurs que

Je ne peux qu’imaginer,

Mes jambes au-dessus d’un néant,

Indicible et noir océan,

Où tout se consume

Les os

Les yeux

La viande

Les souvenirs peut-être.

Et la pluie qui s'entête. 

Dérive bonhomme, dérive,

Ne crawle pas, fais toi petit,

Tout petit dans la noirceur suffocante

Où toute vie étend son règne abyssal.

Les grands prédateurs n’ont qu’à bien se tenir,

Parole de fou, ça va saigner par ici

Et ce ne sera même pas télévisé

Tiens, j’en entends un quitter la berge.

Crocodile ?

Hippopotame ?

Peu importe,

Il me veut pour lui tout seul,

Caressera bientôt mes chevilles lestes.

Oublié mon couteau japonais, pas grave

Je m'en vais tordre le cou aux idées reçues

Mordre au cœur l’animal. M’en faire un sac.

Le regarder se soumettre

Lui déchiqueter le cuir de tout mon être

A l’effroyable mâchoire résister

De mes plaies ouvertes,

De mes chairs disloquées.

Qu’il m’aspire vers le fonds, je serai là

Moi, mes mots blessés

Qu’il me traverse, Qu’il m'éparpille,

La beauté de l’instant fera tout oublier.

Et puis rien. Il n'y eut rien ou si peu.

C'est donc l'homme qui a peur

Son imagination dans le noir.

Allez, bouge, nage, nage,

Accélère petit homme,

Affûte l’oraison,

Aiguise l’épitaphe,

déguerpis,

Sois pierre à fusil

Deviens l’extrême soif

Et de creux en creux

Jusqu’à l’océan

Rebondis,

Nu comme le ver

Rends l’âme,

Revis,

Ouvre les yeux,

Exulte, heureux

Comme au premier jour :

« Terre ! Haute-Volta ? Zaïre ? »


mercredi 1 mai 2024

Manches Longues 2009. 2024


La première image ? Les funérailles de Nanga Mboko. Qui furent dignes au moins au départ, disons jusqu'à la première pluie torrentielle. Intensité maximale. Des trombes de larmes et du beau recueillement, de l'émotion, partout. Puis soudain, le ruissellement originel. Des classes populaires aux élites hébétées devant leur poste de TV. Les images décrivent une émotion collective immense. Mais quand la pluie commence, s'intensifie, les esprits s'échauffent à mesure que le cortège traverse le centre ville. Le cordon de sécurité implose. On attaque le cercueil, on le profane, on le désosse. Stupeur... Aucun corps à l'intérieur...

Toute la séquence résonne de la version (à nulle autre pareille) de Giving Up par Nanga !

mardi 30 avril 2024

Can't hide love. 1986. 2022. De Vélizy à Bolivar

La première image ? Au petit matin. Une course aux aurores autour des Buttes Chaumont. Un réveil tranquille suivi d'une marche à pas de velours vers l'ordi dans la cuisine du 6 square ou la machine à écrire (voire le minitel) du 60 rue de Villacoublay... Ces moments là sont précieux, ils sont pour soi. Rien que pour soi. Ces moments où "l'amour tu ne caches plus" !

Demain, tiens, justement, tu peux courir, lève-toi tôt.

Tu as fait ce qu’il fallait aujourd'hui : aquarium ou lessive, course Léana.

Tu es présent pour la Banque, le prêt et le futur déménagement.

Quelques réglages sur les impôts, les papiers, les factures mais tout va se mettre en place.

Il y a les jeux, krankil, les albums (être patient), les formats TV (j’ai confiance).

Restera le court métrage, le sport, et URT URT URT URT URT… Ne pas négliger la maison de ton papa qui n’attend que toi.

jeudi 25 avril 2024

Mots de tête


La première image ? Du super 8 surgi d'Abidjan, années 80. Madeleine sonore. Proust n'est jamais loin. Suffit de tendre l'oreille.

Il faut s’écouter comme ce matin. Maux de tête. Ca ressemble à un retour de flamme des apnées plus tard… Une famille d’apnées pas sympas qui viennent me faire des câlins. Elles se rendent pas compte que ça m’étouffe…  Et pourtant je le mérite l’amour c’est ce que je me dis quand je lis « Atelier d’écriture », pour retrouver sa « voie » de vie.

Hier épuisé, sous la douche, j’ai commencé mon "one man" rêvé… Le monde du travail est sympa à croquignoler (éléments de langages, le chiffre, bulldozer, mettre la paquet...), les cousins ecolo-vegan aussi… Les tics de langage c’est quand même énorme… De PAPY LEO au CONSULTANT qui marche par itération… STRAT et BIZ DEV… Y a vraiment de quoi faire… Faut juste se poser… Le côté wtf naïf de ISMO me touche… Il y a un côté nounours avec du bon sens…

Développer deux trois sketches…. En partant de ce que j’ai déjà pondu. En toute humilité. S’inspirer de PROUST (Gaspard) … Simple, décomplexé sans la dialectique sociale pour venir empoisonner l’humour de jugements forcément partiaux. Ca doit le faire… Faut remettre au goût du jour ces idées… et travailler un enchaînement de situations qui fasse sens.

 Parallèlement retrouver tes projets de courts métrages et avancer sur l’un d’eux… POLITIQUE ? Why not… Le plus intéressant peut-être. Sur la mythologie qu’on crée de soi, à partir de soi. De ce qu’on est, de ce qu’on voudrait être, de ce qu’on aurait voulu devenir, de ce que fait qu’on nous regarde… Se faire des cicatrices au feutre… et se sentir plus digne, plus vieux, plus sage, plus aimable.

Pour le court, soit la nana sanguinaire à la voix d’ange… Soit le pamphlet sur le moi qui serait une construction, encore plus sur un écran, dès lors qu’il est question de politique.